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À la une
Samedi 8 mars aura lieu la Journée internationale des droits des femmes. Cette année encore, partout dans le monde, des collectifs appellent à manifester et à suivre la grève féministe.
À La Déferlante, nous vous proposons de nous rejoindre dans les cortèges qui défileront partout en France. Une partie de notre équipe marchera à Paris, avant de vous accueillir, à partir de 18 heures à la Maison des Métallos (11e arrondissement) pour une soirée d’engagement et de fête.
Au programme :
📣 18h30 : « La grève féministe est-elle le seul moyen de se faire entendre ? » Table ronde en présence de militantes, comme Nina Faure (La Syndicale),
📺 20h30 : Quiz « Qui est qui ? » par Miskin Télé
🎤 21h30 : Showcase de La Chica
🎧 22h00 : DJ set et Karaokay géant par Verginie Descente
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Revue de presse
Protéger les enfants
Dans un long article publié sur Mediapart, la journaliste Mathilde Mathieu replace les mensonges de François Bayrou au sujet de l’institution catholique Notre-Dame-de-Bhétarram (Pau) dans le paysage plus large d’un pays qui, à la protection des enfants, préfère la sanction des « mineur·es ». La journaliste rappelle ainsi que l’adoption devant l’Assemblée nationale, jeudi 6 février, du projet de loi de Gabriel Attal pourrait mettre fin à l’un des principes fondamentaux de notre justice des mineur·es : la primauté de l’éducation sur la répression.
Les femmes victimes de Donald Trump
Dans un entretien donné à la newsletter « Impact » des Glorieuses, Kehinde Ajayi, directrice du programme sur l’égalité des genres et l’inclusion du think tank Center for Global Developement, revient sur le gel des activités de l’agence de développement international USAID décidée par Donald Trump. Selon elle, les femmes et les filles seront les plus durement affectées à l’échelle de la planète, en raison notamment de la fermeture de nombreux centres de santé reproductive et maternelle. Elles seront également très impactées par la fin de l’accès aux traitements contre le VIH.
Les migrant·es boucs émissaires
Dans une longue analyse publiée sur le site AOC, le politiste Benjamin Boudou met au jour la parenté entre les déclarations de Marine Le Pen sur l’immigration clandestine au lendemain du passage du cyclone Chido à Mayotte avec le slogan inventé par Jean-Marie Le Pen dans les années 1980 : « 1 million de chômeurs = 1 million d’immigrés ». Tout comme la sortie de François Bayrou sur la « submersion migratoire », ce type de discours résulte de ce qu’il nomme « la migrantisation des problèmes publics », soit une simplification outrancière des analyses politiques dans le double but d’incriminer des citoyen·nes étranger·es et de flatter des électeur·ices par des solutions simplistes.
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On lit
Juste une dent en or
Elles ont tracé plusieurs fois sur la carte de France la distance qui les séparerait bientôt. Elle se sont dit au revoir le cœur gros. Presque 900 kilomètres et puis… que restera-t-il de cette fragile amitié entre l’autrice, une artiste trentenaire en partance pour le sud de la France, et Janine, pensionnaire à jamais d’une maison de retraite pour personnes sans revenus à Lille ? Depuis trois ans, la première rend régulièrement visite à la seconde : promenades à pas lents dans le quartier, bribes de souvenirs, révélations inattendues – Janine veut faire remplacer son unique dent par une prothèse en or – ponctuées de silences. Un compagnonnage claudicant dont Léa Anaïs Machado nous confie le récit avec énormément de tendresse et de talent. Comme pour tous les ouvrages publiés chez La Fourmi Éditions, le texte est accompagné de notes permettant de mieux comprendre le processus d’écriture. De ce premier ouvrage littéraire, l’autrice écrit ainsi : « Terminer ce livre me donne l’étrange sensation de relâcher un oiseau qui m’a tenu compagnie des saisons durant. Je suis joie de le laisser s’envoler mais au moment d’ouvrir les mains, mon cœur se pince un peu. »
🐜 → Juste une dent en or, Léa Anaïs Machado. La Fourmi Éditions, 2025. 18 euros. En précommande jusqu’au 6 mars 2025 sur le site de La Fourmi.
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On soutient
Les migrant·es boucs émissaires
Le monde de la culture subit depuis quelques mois des coupes budgétaires drastiques menaçant l’existence même des spectacles, des salles et des emplois qui y sont liés. « Chaque fois qu’une coupe budgétaire de 20 000 euros est annoncée, c’est l’équivalent d’un emploi permanent dans une structure culturelle […] qui est menacé de disparition. À chaque perte d’emploi, c’est l’accès à l’art et à la culture qui recule pour toute la population française », explique une pétition disponible en ligne. Elle a déjà été signée par plus de 40 000 personnes.
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On y sera
🐚 En librairie à Concarneau
Jeu 27 Fev 2025, à 19h
Librairie Albertine, Concarneau
Marie Barbier, corédactrice en chef de La Déferlante échangera avec les lecteur·ices finistérien·nes au sujet du numéro 17 « Travailler », disponible dès aujourd’hui en librairie.