En Pologne, un refuge pour les LGBTQ+

par

Céline Levain
Pour venir en aide à des personnes gay, lesbiennes, queer et trans d’Ukraine qui ont fui la guerre, l’ONG la Conférence lesbienne européenne a ouvert des refuges LGBTQ+ en Pologne. Reportage au sein de l’un de ces lieux de répit, dans un pays pourtant considéré comme l’un des plus hostiles aux personnes non hétéros en Europe.

À l’étage, sur le lit, des cahiers traînent. Des pages blanches qu’Olha, 20 ans, n’arrive pas à rem­plir. « Ils viennent de Boutcha », lâche cette gra­phiste, comme une jus­ti­fi­ca­tion. Elle les avait com­man­dés par télé­phone à la librai­rie où elle a l’habitude de se four­nir en pape­te­rie. C’était la veille du mas­sacre ¹ com­mis par l’armée russe. Elle a reçu ces cahiers chez elle, à Lviv, juste avant d’avoir été contrainte de fuir. Depuis, Olha les asso­cie à ces cadavres qui jon­chaient le sol et aux char­niers décou­verts peu après. « C’est l’un des der­niers colis par­tis avant que la librai­rie ne dis­pa­raisse », détaille-t-elle. D’une main déli­cate, Olha dépose ces ves­tiges sur une table basse. Non loin de là, sa vieille chatte de 15 ans se terre sous une cabane de couette. « Je pense qu’Elizabeth est très stres­sée et qu’elle va mettre du temps à se remettre de ce que l’on a vécu. » Quand la guerre a explo­sé, en mars, Olha s’est retrou­vée seule. « Mes parents m’ont dit qu’ils ne vou­laient pas d’une les­bienne comme fille et que je devais par­tir. » Au détour d’une conver­sa­tion, des adel­phes² lui  confient alors qu’une ONG euro­péenne pour­rait l’aider : EL*C pour EuroCentralAsian Lesbian* Community (Conférence les­bienne* euro­péenne). Elle s’empare d’Elizabeth, de ses cahiers aux pages blanches, lance un der­nier regard à ses parents et s’enfuit. De la route, de l’exil et des ren­contres hasar­deuses, elle ne dira pas un mot. « Trop dif­fi­cile de me replon­ger là-dedans. Après il me faut des jours pour arrê­ter de pleu­rer. »

À la fron­tière, côté polo­nais, Olha aper­çoit sur deux tee-shirts l’astérisque vio­let et vert, sym­bole de l’EL*C. Lancé en 2017, ce réseau fémi­niste les­bien inter­na­tio­nal vient en aideà toutes les per­sonnes « qui se recon­naissent dans l’activisme les­bien », qu’iels soient bi·es, pan, les­bien ·nes et / ou queer. « À la base, nous ne sommes pas une asso­cia­tion huma­ni­taire », sou­ligne Ilaria Todde, 30 ans, l’une des rares sala­rié·es de la Conférence les­bienne* euro­péenne. « Mais quand­la guerre a écla­té en février der­nier, on ne pou­vait pas res­ter sans rien faire. On avait les alertes, on avait un réseau, il fal­lait que l’on se mobi­lise. C’était impos­sible de regar­der mou­rir nos adelphes sans agir. » Les pre­mières frappes russes s’abattent sur l’Ukraine le 24 février. Depuis, les mort·es se comptent par mil­liers et les dis­cri­mi­na­tions explosent, notam­ment à l’encontre des per­sonnes LGBTQ+. Pour venir en aide à celles et ceux qui fuient, les les­biennes de l’EL*C mettent en place une ligne télé­pho­nique ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En Pologne, non loin de la fron­tière avec l’Ukraine, la Conférence les­bienne* euro­péenne a éga­le­ment ins­tal­lé plu­sieurs refuges pour les per­sonnes LGBTQ+. « C’était un chal­lenge d’ouvrir un refuge les­bien ici, raconte Ilaria Todde. Mais nous n’avons pas vrai­ment pu choi­sir le lieu. Les pre­miers endroits que nous avions trou­vés, on nous a fait com­prendre que nous n’étions pas les bien­ve­nues parce que les­biennes. Nous avons dû par­tir. » Et pour cause. Selon l’ONG Ilga-Europe, qui publie chaque année un baro­mètre sur les droits des mino­ri­tés, la Pologne est le pire pays de l’Union euro­péenne pour les per­sonnes LGBTQ+.

RÉFUGIÉ·ES EN ZONES « LIBRES DE L’IDÉOLOGIE LGBT »

Depuis l’élection à la pré­si­dence polo­naise du conser­va­teur Andrzej Duda en 2015, les Polonais·es ont vu cer­tains de leurs droits régres­ser, comme l’accès à l’avortement, déjà très limi­té dans le pays. Andrzej Duda a aus­si lan­cé, en 2019, une vaste cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion pour créer des zones dites « Strefy wolne od ideo­lo­gii LGBT », lit­té­ra­le­ment : « libres de l’idéologie LGBT ». Dès lors, les muni­ci­pa­li­tés qui le sou­haitent peuvent signer une charte à tra­vers laquelle elles s’engagent à tout mettre en oeuvre pour inter­dire les acti­vi­tés sociales, poli­tiques et/ou cultu­relles assi­mi­lées aux per­sonnes LGBTQ+. Le sud-est du pays, aux valeurs chré­tiennes conser­va­trices, y a adhé­ré de façon mas­sive. En réac­tion, l’Union euro­péenne a sus­pen­du cer­taines sub­ven­tions, et la jus­tice polo­naise a dû annu­ler plu­sieurs arrê­tés muni­ci­paux. Au pas­sage, les juges ont rap­pe­lé qu’il « n’existe pas d’idéologie des (per­sonnes) LGBT, tout comme il n’existe pas d’idéologie des per­sonnes hété­ro­sexuelles ».

Un verre à la main, plon­gée dans ses sou­ve­nirs, Héléna Vukovic, 48 ans, mili­tante béné­vole à la Conférence euro­péenne les­bienne, dit avoir eu des doutes au début. « Quand on a ouvert les pre­miers  refuges, on avait peur », se sou­vient cette ancienne mili­taire serbe, mise à la retraite par l’armée quand elle a enta­mé sa tran­si­tion. « On est arri­vées de nuit, il nei­geait et on s’est deman­dé à quoi allait res­sem­bler notre quo­ti­dien dans ces zones LGBT-free. » Si les pre­miers refuges doivent fer­mer pour cause de les­bo­pho­bie, EL*C a depuis trou­vé d’autres lieux plus sereins. « C’était drôle quand on a payé les loyers ici, ajoute Héléna Vukovic. Le mot “les­bienne” est écrit sur nos chèques, on est dans une zone anti-LGBT et pour­tant c’est pas­sé. » Ilaria Todde, sa col­lègue, confirme : « Là où on est main­te­nant, on ne se cache pas, mais on ne se met pas en avant non plus. Être dans une zone anti-LGBT est secon­daire dès lors que cela n’impacte pas la prise en charge des per­sonnes qui dorment ici. Le pro­prié­taire nous aime bien parce qu’on rem­plit ses cha­lets hors sai­son tou­ris­tique. Ces refuges sauvent des vies, au sens pre­mier du terme. »

Dans l’un des cha­lets, celui pour le staff de la Conférence les­bienne* euro­péenne, une petite licorne est posée sur une com­mode. Une enfant, héber­gée quelques semaines plus tôt avec ses deux mamans, l’a offerte aux les­biennes de l’EL*C « pour qu’elle prenne soin de vous, comme vous avez pris soin de moi et de mes mamans ». Depuis, la peluche blanche et paille­tée a trou­vé sa place ici, où une cen­taine de per­sonnes ont posé leurs valises et leurs larmes. Situées à moins de deux heures de l’Ukraine³, ces mai­sons en bois font face aux jeux pour enfants, aux chants des oiseaux et aux forêts à perte de vue. Au loin, les prières du dimanche matin résonnent. « Ce que l’on fait ici et main­te­nant, c’est la défi­ni­tion même du fémi­nisme pour moi, affirme Ilaria Todde. À savoir, se sou­te­nir et avan­cer ensemble mal­gré les épreuves. Les deux pays d’accueil les plus deman­dés sont l’Allemagne et les Pays-Bas. Personne ici ne veut s’installer en France parce que c’est un pays qui n’est pas consi­dé­ré comme LGBT-friendly. C’est le pays de la “Manif pour tous”. »

Dans le salon empli de sucre­ries et de bou­teilles de vin, la lumière du soleil s’engouffre et éclaire le sofa où sont regrou­pées les affaires d’Ilaria Todde. Dans quelques heures, elle quit­te­ra le refuge pour retour­ner chez elle, à Bruxelles. Une autre per­sonne vien­dra la rem­pla­cer pour conti­nuer d’épauler cel­leux qui vivent ici. Au quo­ti­dien, deux membres de l’EL*C sont pré­sent ·es et se relaient tous les quinze jours en moyenne. L’Italienne attrape sa valise et part toquer aux portes des autres cha­lets. Des sou­rires l’accueillent, on s’embrasse, on pro­met de se revoir, de s’écrire et de prendre soin de soi. La conver­sa­tion est hachée par les tra­duc­tions auto­ma­tiques des télé­phones. Quand elles deviennent trop hasar­deuses, iels des­sinent dans l’air.

« J’AI VU EL*C SUR LE PARKING, J’AI SU QUE J’ÉTAIS EN SÉCURITÉ »

Depuis sa ter­rasse, Olga, 45 ans, regarde Ilaria par­tir. Elle s’excuse de ne pas être en forme. La dou­leur et les médi­ca­ments l’épuisent. Trois semaines aupa­ra­vant, elle a été opé­rée. Un can­cer gri­gno­tait ses ovaires depuis plu­sieurs années sans qu’elle s’en soit ren­du compte. C’est une fois qu’elle est arri­vée en Pologne que le diag­nos­tic est tom­bé. Avant la guerre, elle se sou­vient de dou­leurs de règles qui l’immobilisaient plu­sieurs jours, mais rien de com­pa­rable à ce qu’elle a endu­ré ces der­niers mois. De leur côté, les méde­cins n’écartent pas l’hypothèse que le stress de l’exil ait pu faire pro­gres­ser les tumeurs.

Une ciga­rette aux lèvres, Olga s’installe dans un fau­teuil en bois. Héléna Vukovic inter­pelle le pro­prié­taire pour le remer­cier de la der­nière bou­teille qu’il lui a offerte. Il lui demande de patien­ter, il a visi­ble­ment oublié de lui rendre quelque chose. Il plonge dans sa voi­ture et res­sort avec le sac de courses d’une enseigne sué­doise aux cou­leurs de l’arc-en-ciel. « Merci ! Il m’a bien dépan­né la der­nière fois ! », lance-t-il. De loin, Olga s’amuse de cette scène incon­grue au sein d’une cam­pagne polo­naise éti­que­tée « libre de l’idéologie LGBT ».

Avant la guerre, Olga ten­tait de sur­vivre en Ukraine comme ven­deuse, femme de ménage ou vigile, selon les semaines. Mais depuis qu’elle est arri­vée en Pologne, elle patiente. Les résul­tats de nou­veaux exa­mens médi­caux devraient arri­ver dans les jours qui viennent. « Après le début de l’offensive russe, je suis res­tée un mois à Kharkiv où j’ai tout endu­ré, chuchote-t-elle. Très vite après le début de la guerre, il y a eu des rup­tures de stock. J’ai com­men­cé à envi­sa­ger de par­tir parce que les prix ont explo­sé. Puis, une bombe est tom­bée. Elle a détruit la mai­son de mes voi­sins. » Un sur­vêt sur le dos, le pen­den­tif d’un saint autour du cou, elle prend la route direc­tion la Pologne. « J’ai enten­du qu’il y avait un bus d’évacuation qui par­tait, je n’ai pas réflé­chi très long­temps. »

De Kharkiv à la fron­tière polo­naise, le car évite les villes mais doit s’arrêter à plu­sieurs reprises. À cause des raids aériens, mais pas seule­ment  « Une station-service a refu­sé de nous faire le plein parce qu’on par­lait russe. On est ukranien·nes, on fuit la guerre, mais oui, moi je suis née sous l’URSS. » Les jours passent, et Olga atteint la lisière de la Pologne. Autour d’elle, des familles, des per­sonnes âgées et des enfants éreinté·es attendent der­rière les grilles du poste-frontière. Les heures s’allongent, les regards sont inquiets. « J’étais épui­sée et com­plè­te­ment déso­rien­tée. Je me deman­dais ce que je fai­sais là et pour­quoi j’étais par­tie. » Elle finit par obte­nir l’autorisation d’entrer dans l’Union euro­péenne. « J’ai vu EL*C sur le par­king et j’ai su que j’étais en sécu­ri­té. C’était ter­mi­né, j’étais en famille, avec ma com­mu­nau­té. » Dans la voi­ture qui la conduit au refuge, la conver­sa­tion est légère, le ton est à la rigo­lade. « C’était doux et simple. Ça m’a per­mis de me détendre et j’en avais vrai­ment besoin », conti­nue Olga Une fois à l’abri dans la cam­pagne polo­naise, elle se glisse au fond d’un lit et dort jusqu’à ce que ses règles la conduisent à l’hôpital. Les méde­cins découvrent alors une tumeur de onze cen­ti­mètres sur son ovaire droit⁴. « Ici, tous les soins sont pris en charge. En Ukraine, si tu ne peux pas payer, tu peux ren­trer mou­rir chez toi. Pour moi, je pense que cela aurait coû­té plus de 50 000 hryv­nias [envi­ron 1 700 euros]. » Ses yeux s’embrument. « Ma mère a été empor­tée par un can­cer des ovaires. Si j’avais eu plus d’argent, peut-être qu’elle n’en serait pas morte. »

LES FAMILLES FUIENT LA GUERRE, SANS LEURS ENFANTS LGBTQ+…

Avec la guerre, la situa­tion éco­no­mique et sociale de l’Ukraine s’est consi­dé­ra­ble­ment dété­rio­rée. Avant les bom­bar­de­ments, le salaire mini­mum était de 4 700 hryv­nias, soit envi­ron 178 euros. Sans reve­nus, avec une infla­tion record et des rup­tures de stock, une par­tie des Ukrainien·nes n’arrivent plus à se nour­rir. Dans ce chaos, être LGBTQ+ ajoute une vul­né­ra­bi­li­té sup­plé­men­taire, comme l’explique Lenny Emson, directeur·ice de la Pride de Kyiv. Dans sa voi­ture à l’arrêt sur une auto­route entre la Pologne et l’Ukraine, des médi­ca­ments et des den­rées ali­men­taires s’entassent. « Avant la guerre, nous avions un sem­blant de pro­tec­tion, pré­cise Lenny Emson. Maintenant, les droits humains ne sont clai­re­ment plus une prio­ri­té et les exac­tions sont très nom­breuses. » Iel dit être en contact avec plu­sieurs per­sonnes, prin­ci­pa­le­ment des ado­les­cents gays, dont les familles fuient la guerre, mais sans eux. En quelques semaines, plus d’une ving­taine d’agressions ont été recen­sées, selon des militant·es LGBTQ+. Un couple gay bat­tu par des mili­taires ukrai­niens, des dis­cri­mi­na­tions dans les refuges… La liste s’allonge de jour en jour. Fondatrice d’Insight, une ONG qui lutte pour les droits humains en Ukraine, Olena Shevchenko ne déco­lère pas de son agres­sion à Lviv. « J’ai été atta­quée par des mecs d’extrême droite. Alors que je char­geais la voi­ture, ils sont venus vers moi, m’ont insul­tée et m’ont dit que je n’avais pas ma place ici. Dans mon propre pays. Après, ils m’ont pro­je­té du gaz au visage et sont par­tis. »

Ilya-Rina, 19 ans, fait le même constat. Iel ne compte plus les agres­sions subies dans son propre pays. « Les attaques envers nos com­mu­nau­tés sont géné­ra­li­sées et quo­ti­diennes en Ukraine. C’est dif­fi­cile à vivre. Personnellement, cette haine m’affecte beau­coup. Heureusement que l’on est ensemble et que l’on se sou­tient. C’est cette adel­phi­té qui me fait me sen­tir vivant·e et qui fait que je suis encore là aujourd’hui. » Originaire de Kyiv, Ilya-Rina a fui ses parents l’an pas­sé. Eux non plus ne vou­laient pas d’un·e ado queer chez eux. Hébergé·e un temps dans la famille d’une amie, iel pen­sait pou­voir retrou­ver un cer­tain équi­libre. Mais la guerre a écla­té. « J’ai fui Kyiv pour Lviv. J’y suis resté·e plu­sieurs semaines et quand j’étais prêt·e émo­tion­nel­le­ment pour par­tir, j’ai repris la route. » Iel marque une pause. « Je veux ren­trer, mais c’est trop tôt encore. Je vais essayer d’être autant que pos­sible utile à ma com­mu­nau­té et à mon pays en étant à l’étranger. » Désormais, Ilya-Rina se rêve en acti­viste des droits humains pour l’Ukraine, depuis Bruxelles.

Autour des cha­lets, le pro­prié­taire s’affaire aux der­niers pré­pa­ra­tifs, en ce mois de juin, quelques semaines avant le début de la sai­son tou­ris­tique. Un clou à remettre, de nou­velles jar­di­nières à accro­cher, du bois à cou­per pour per­mettre aux tou­ristes esti­vaux de faire des feux le soir. « Je ne sais pas com­bien de temps on va pou­voir encore res­ter ici, recon­naît Ilaria Todde. J’espère juste que quand la sai­son tou­ris­tique sera ouverte, ces refuges n’auront plus d’utilité. Que toutes les per­sonnes auront trou­vé un endroit où vivre et qu’on pour­ra prendre du temps ensemble pour rire autour d’un verre. » Son télé­phone vibre. Sur l’écran, la pho­to d’un couple les­bien lors d’un match à Barcelone, accom­pa­gnée de deux mots : « Thank you. »

Au moment où nous bou­clions ces pages, à la mi-juillet, le refuge était tou­jours ouvert. De leur côté, Ilya-Rina, Olha et Olga, avaient quit­té la Pologne. Olha et Olga se trou­vaient toutes les deux en Espagne à la recherche d’un emploi. Et Ilya-Rina avait rejoint la Suède.

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1. Une série de crimes de guerre ont été com­mis contre des civil·es ukrainien·nes à Boutcha et dans d’autres loca­li­tés ukrai­niennes du nord et nord-est de Kyiv (Kiev) entre les 27 février et 31 mars 2022 au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

2. Mot épi­cène qui désigne les frères et soeurs. Il peut s’employer plus lar­ge­ment pour dési­gner des amie·s  des membres d’une com­mu­nau­té sans faire men­tion du genre.

3. Pour la sécu­ri­té des per­sonnes pré­sentes dans ce refuge, le nom de la ville ne peut pas être communiqué.

4. Depuis ce repor­tage, les méde­cins sont opti­mistes sur le pro­nos­tic d’Olga.

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Retrouvez cet article dans la revue papier La Déferlante n°7, de septembre 2022. La Déferlante est une revue trimestrielle indépendante consacrée aux féminismes et au genre. Tous les trois mois, en librairie et sur abonnement, elle raconte les luttes et les débats qui secouent notre société.

La Déferlante 7 : Réinventer la famille