Ses bandes dessinées sont traduites en 17 langues, adaptées à l’écran et lues autant par des préados que par leurs parents. De ce succès, Pénélope Bagieu a fait une tribune au service de la pensée féministe. Pour La Déferlante, elle remonte aux sources de son dessin et raconte comment elle est devenue une artiste engagée.

 

Il y a quelques mois, vous avez publié sur Instagram une photo de vous, à 7 ou 8 ans, en train de dessiner. Pouvez-vous nous parler de cette petite fille sur la photo?

Je devais être en CE2. Déjà, à cette époque, je dessinais tout le temps. Ma sœur était trop grande pour avoir envie de jouer avec moi, ou alors juste pour me donner les rôles pourris: elle était Barbie et moi j’étais Ken. J’étais assez seule avec mon imaginaire. […]