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Il est là
Le numéro 17 est imprimé
Tout droit sorti des presses de notre imprimeur à Tours, il est arrivé cette semaine dans notre bureau parisien : le prochain numéro de La Déferlante et son dossier « Travailler », avec un grand entretien avec Angela Davis ou un reportage auprès des sages-femmes libanaises.
❤️🔥 → Moi aussi je veux ce numéro !
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On y sera
🛎️ Réservez votre soirée du 8 mars
Sam 8 Mars 2025
Maison des métallos, Paris 11e
Juste après la manif, La Déferlante vous accueille à la Maison des métallos (Paris, 11e) pour une soirée engagée et festive sur le thème de la grève féministe. Au programme, à partir de 18h : table ronde, quiz géant, concert et DJ set. Plus d’infos sur la programmation dans quelques jours. Bloquez votre agenda !
⚡ Tonnerre, le ciné-club féministe
Ven 14 Fév 2025, à 20h
Cinéma Majestic Bastille, Paris 11e
Le rendez-vous féminisme et cinéma d’Elvire Duvelle-Charles dont La Déferlante est partenaire revient avec l’avant-première du film d’Émilie Brisavoine : Maman déchire. La projection sera suivie d’une discussion avec la réalisatrice.
🎟️→ Informations et billetterie
🐟 Rencontre à Concarneau
Jeu 27 Fév 2025, à 19h
Librairie Albertine, Concarneau (Finistère)
Marie Barbier, corédactrice en chef de La Déferlante, échangera avec les lecteur·ices finistérien·nes.
📱→ Informations à suivre sur leur compte Instagram
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Revue de presse
Un an d’infanticides
Il n’existe en France que très peu d’outils statistiques permettant de recenser les infanticides de manière fiable. Et parce qu’elles passent sous les radars, ces morts d’enfants – poignardé·es, secoué·es, battu·es, affamé·es – ne font l’objet d’aucune médiatisation ni d’aucune politique spécifique de prévention. Sur le modèle de ce qu’ont entrepris des collectifs militants et des médias pour les féminicides, Mediapart tente de comptabiliser les victimes sur l’ensemble de l’année 2024 et de raconter leur histoire dans un dossier aussi insoutenable que nécessaire.
😿→ à lire ici et là dans Mediapart
Victimes et préjugés
Quelle est la responsabilité des journalistes dans la perpétuation des préjugés sur les femmes victimes de violences sexuelles ? La linguiste Gaëlle Planchenault a comparé le traitement médiatique des prises de parole d’Adèle Haenel et de Judith Godrèche et décrit la manière dont les citations choisies, comme les mots utilisés pour les commenter, dessinent immanquablement deux stéréotypes de femmes victimes.
⚖️→ Lire cet article dans The Conversation
Éduquer les garçons
Dans le sillage du procès des violeurs de Mazan, la question de l’éducation spécifique des garçons et de ses liens avec les violences sexuelles a surgi pour de bon dans le débat public. Très peu questionnées avant les années 2010, les pratiques éducatives s’adressant aux garçons (encouragement à la performance, valorisation de la compétition…) ont même été appliquées aux filles dans un souci d’égalité. Chez les garçons, estime l’article qui cite le sociologue Éric Macé, les adultes « espèrent une forme de mise en mouvement permanente qui traduit un investissement. Pour y répondre, les garçons développent un égocentrisme légitime fondé sur l’idée que ce qu’ils réalisent a de la valeur et que les autres sont les supports de ce projet et non des alter ego. »
👦 → Lire l’article dans Le Monde
Faire disparaître les personnes trans
Libération revient sur la rafale de mesures portant atteinte aux droits des personnes trans, décrétées en l’espace de quelques jours aux États-Unis. Au-delà des décisions purement discriminatoires mettant en danger la vie des personnes (transfert des femmes trans vers les prisons pour hommes, suspension des traitements de transition pour certain·es adolescent·es), c’est aussi une purge symbolique qui s’exerce à travers le retrait de la mention LGBTQ (Lesbiennes, gay, bi, trans, queer) des sites gouvernementaux, remplacé par le sigle LGB. Le journal rappelle que ces mesures s’inscrivent dans un cycle électoral qui aura vu le candidat Trump dépenser plus de 210 millions d’euros pour financer des publicités télévisées hostiles aux personnes trans.
Elle se souvient d’Auschwitz
Le salut nazi d’Elon Musk a replongé l’écrivaine Pauline Harmange dans ses souvenirs de lycéenne. Il y a quinze ans, raconte-t-elle dans sa newsletter, elle s’est rendue avec sa classe à Auschwitz. Aujourd’hui encore, quand elle ferme les yeux, elle revoit « les traces laissées par des milliers d’ongles désespérés sur les parois des chambres à gaz ». Les survivant·es des camps vieillissent et, comme les derniers poilus, finiront par disparaître complètement, et leurs récits avec eux. « L’oubli, ça commence comme ça, écrit-elle. C’est quand on parvient à se convaincre que ce n’est pas un salut nazi mais un salut romain […]. C’est quand on parvient à se convaincre que ce qui se passe à Gaza ce n’est rien, ou que c’est mérité. C’est quand on parvient à fermer les yeux sur cet endroit du cœur qui saigne à chaque fois qu’un être humain souffre de la main d’un semblable. »
🕎 → Lire la newsletter de Pauline Harmange
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On regarde
Gigi la sirène
« J’ai compris que je n’avais pas le droit d’être moi-même. » Gigi, petite sirène assignée poisson à la naissance est le personnage principal d’un film d’animation poétique réalisé par Cynthia Calvi. Elle y raconte son parcours de transition, traversé de peines, de déceptions, mais aussi empreint de beaucoup de douceur. En lice pour les Césars 2025, ce film s’adresse à tous les âges et se révèle même être un excellent support pédagogique pour aborder la question des transidentités en famille.
📺 → Regarder Gigi sur Arte (disponible jusqu’au 29 juin 2025)