Baby Dykes, E. 9th Street, New York, 1969.
Donna et ses amies ne se photographient jamais dehors, ce serait trop dangereux d’avoir l’air si ouvertement lesbiennes dans les rues de New York. Alors elles se retrouvent dans le petit appartement de la photographe, à Manhattan, et elles improvisent une séance de pose. Elles sont des « bébés gouines », comme l’indique Donna elle-même dans le titre de sa photo, et elles décident ensemble de cette image, qui est aussi une affirmation de leur identité.
LGBTQIA+
Lesbian Avengers, allumer la mèche
« Lesbiennes ! Gouines ! Homosexuelles ! Osez imaginer ce que vos vies pourraient être. Êtes-vous prêtes à passer à l’action (1) ? » Le 29 juin 1992, à la Marche des fiertés de New York, ce cri du cœur s’affiche sur des tracts en noir et blanc distribués par...
Ruralités queers
Le photographe Vincent Gouriou a choisi de mettre en lumière plusieurs de ces expériences menées en solo, en couple ou en communauté dans le Massif central. Son travail montre la manière dont ces agriculteur·ices explorent de nouvelles relations au vivant. C’est...
Bande dessinée, les lesbiennes sortent de leurs bulles
C’est une histoire lesbienne, et, comme souvent, elle commence par « Il était une fois l’invisibilité ». Une invisibilité qui n’aura pas épargné les auteur·ices du milieu de la bande dessinée, historiquement masculin et hétéronormé. Pendant de nombreuses années, le...
Alice Austen, pionnière du « lesbian gaze »
Née dans une famille aisée de la côte est des États-Unis, Alice Austen (1866-1952) apprend la photographie en autodidacte. Réalisant tout au long de sa vie plus de 8 000 clichés, elle aime subvertir les normes de genre de son époque. Son travail est l’une des...
Alison Bechdel : Gouine power
« Dans les années 1980, c’était très marginal de faire une BD lesbienne. Dans la tête des gens, c’était comme si j’avais dit “je suis pornographe”… Mais ça a été un moyen d’affirmation et de libération très fort pour moi : mon père avait eu une vie homosexuelle...
Monique Wittig n’était pas une femme
« Chère Adrienne, quand je suis arrivée [aux États-Unis] […], c’était pour fuir la vie politique parisienne. J’étais alors détruite, écrit Monique Wittig dans une lettre¹ adressée à la célèbre poétesse américaine lesbienne...