Chronique

Tal Madesta — Le privilège de l’invisibilité

Tal Madesta — Le privilège de l’invisibilité

Dans cette troisième chronique, Tal Madesta raconte comment sa tran­si­tion de genre lui permet d’accéder à un privilège masculin par­ti­cu­liè­re­ment appré­ciable : il cesse, peu à peu, de se sentir traqué quand il sort la nuit et peut se fondre dans le décor, se faire oublier.

Lettre au cyclone qui m’a guéri

Lettre au cyclone qui m’a guéri

Bouleversante lettre à celle qui partage sa vie, cette deuxième chronique de Tal Madesta est une ode aux amours trans. Celles qui offrent un espace de dialogue et de com­pré­hen­sion sur la manière dont la tran­si­tion change le rapport au monde et à soi.

Sur le banc de touche

Sur le banc de touche

Marthe adorait le volley-ball. Mais à l’adolescence, le sexisme a eu raison de sa passion. Deuxième chronique réalisée dans le cadre d’un atelier d’écriture sur le thème « genre et ville » au sein du Labo 148 de la Condition publique, à Roubaix. 

Lois sur la parité : on s’est encore fait arnaquer

Lois sur la parité : on s’est encore fait arnaquer

Ça y est : (presque) tout le monde est pour la parité. Voilà au moins une doléance raisonnable et républicaine, un levier d’action à la fois simple, visible et efficace, qui a le mérite de ne pas coûter un sou. Pilier des initiatives législatives des vingt dernières...

Moi les hommes, je déteste les entendre

Moi les hommes, je déteste les entendre

Je pense que je serai sourde jeune. Depuis quelques années j’ai pris l’habitude de ne plus sortir de chez moi sans écouteurs dans les oreilles. Ils sont blancs – je veux qu’ils se remarquent – et très bon marché. Quand, au bout de deux mois, un écouteur sur deux ne...

Accepter que « Femme » n’est pas mon chemin

Accepter que « Femme » n’est pas mon chemin

En 2020, Tal Madesta entame une tran­si­tion de genre. Pendant plusieurs mois, il oscille entre le sou­la­ge­ment et un ver­ti­gi­neux sentiment de vul­né­ra­bi­li­té. Mais cette épopée, placée sous le signe de la tendresse amoureuse, est d’abord celle d’une réap­pro­pria­tion de son corps.

Aux ventres des femmes, la patrie reconnaissante

Aux ventres des femmes, la patrie reconnaissante

« Il faut se ressaisir.» C’est par cet appel impérieux que le Haut-Commissariat au plan (HCP), fraîchement ressuscité sous la direction de François Bayrou, concluait en mai dernier sa note prospective sur la démographie. Haut les cœurs, mesdames, il faut se reproduire...

« Nous sommes les oubliées des oublié·es »

« Nous sommes les oubliées des oublié·es »

- « Je me sens comme une huître : cette situation m’a complètement coupée de l’extérieur et m’a renfermée à l’intérieur de moi-même. - « C’est vraiment très dur de ne pas pouvoir toucher mes enfants au parloir. » – « Je déprime en cellule, toute la journée seule, à ne...